La maitrise de la consommation énergétique des infrastructures de traitement des effluents et de l’efficacité de leur traitement est un enjeu économique et environnemental majeur. En effet, la hausse du prix de l’énergie, le développement durable et les objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau (DCE) pour réduire les émissions des micropolluants, encouragent aujourd’hui les collectivités locales et les industriels à réduire l’empreinte énergétique du traitement des effluents et à améliorer le traitement des micropolluants. Dans ce contexte, nous travaillons sur le développement de systèmes électrochimiques et bioélectrochimiques pour la valorisation des effluents par la production de l’électricité et pour améliorer les performances d’élimination des micropolluants présents dans ces rejets.
Dans cette thématique de recherche, nos études fondamentales visent à la compréhension des phénomènes et des mécanismes impliqués dans la dégradation des molécules organiques en fonction de leurs propriétés, par des réactifs et des organismes bactériens à la surface des électrodes. Ceci afin de développer et optimiser deux types de systèmes électrochimiques :
Ces systèmes bioélectrochimiques utilisent des bactéries pour convertir directement en électricité une partie de l’énergie disponible dans des molécules organiques biodégradables. Ces systèmes peuvent être alimentées par une diversité de molécules organiques biodégradables (sucres, proteines...) présentes directement dans les effluents à traiter mais n’ont pas la capacité de dégrader des molécules non biodégradables et récalcitrantes telles que les micropolluants.
Nous travaillons sur la mise en place de systèmes électrochimiques pour une dégradation rapide et efficace des micropolluants organiques avec la possibilité de produire de l’énergie électrique.
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