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Imen Hafaid - 26 juin 2009

by Laurent Krähenbühl - published on , updated on

Le vendredi 26/06 à 10h00, Amphi Marie Curie (Bâtiment Fermat), INSA de Lyon, Mme Imen Hafaid soutiendra sa thèse :

"Etudes physico-chimique de capteurs à base de nanomatériaux pour des applications biomédicales"

Directrices de thèse : Mmes S. Sassi et N. Jaffrezic

Se joindront à elles pour composer le Jury :

  • Mme Hafsa Korri-Youssoufi, CR et HDR, UMR 8182 (Paris-Sud)
  • M. Adnane Abdelghani, MdC, HDR, IPEST (Tunis)
  • M. Didier Leonard, Prof. LSA (UCBL)
  • M. Francis Vocanson, Prof., UMR5516 (St-Etienne)

Après la soutenance, un "pot" sera offert au Laboratoire Ampère, bâtiment Léonard de Vinci, 3ème étage.


Résumé :

Cette étude porte sur le développement de deux immunocapteurs impédimètrique à base des nanomatériaux tels que les polymères conducteurs modifiés et les nanoparticules d’or fonctionnalisées. La première étape de développement de l’immunocapteur impédimètrique à base d’un polymère conducteur modifié a donc consisté à étudier les conditions électriques de fonctionnement optimales pour l’immunodétection. Des essais de détection d’antigène ont ensuite été réalisés dans le plasma humain et dans le sang afin de mettre au point cet immunocapteur pour le diagnostique de la thrombose veineuse profonde (DVT). La mise en application de ce dernier a été étudié en effectuant la détection de D-Dimer, dans des échantillons sanguins de patients atteints de la maladie DVT, sur des microélectrodes afin d’aboutir à la miniaturisation du dispositif biocapteur.
L’étude d’une comparaison entre un biosystème utilisant un réactif de pontage protéiques et un biosystème utilisant des nanoparticules d’or fonctionnalisées pour la détection de la biotine a permis le développement d’un immunocapteur impédimètrique à base de nanoparticules d’or fonctionnalisées.
Différentes techniques de caractérisation ont été utilisées pour le développement des ces immunocapteurs. En effet, le contrôle in-situ a été effectué par la résonnance plasmonique de surface (SPR). L’optimisation et la caractérisation électrique ainsi que l’immunodétection sans marquage ont été réalisés par la spectroscopie d’impédance électrochimique (EIS). D’autres techniques de caractérisation des couches moléculaires intermédiaires telles que la microscopie à force atomique (AFM) et la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourrier (FTIR). Les résultats que nous avons obtenus pour les deux immunocapteurs ont montré que l’utilisation de ces nanomatériaux a permis l’amélioration de la sensibilité de détection de l’antigène spécifique avec une bonne stabilité, reproductibilité et un abaissement de la limite de détection.